OooOoOOOooh le temps de merde… En plus on m’a élagué mes beaux arbres que j’avais à ma fenêtre… Maintenant j’ai l’impression d’avoir un sac de cure-dent qui se bat pour survivre…
Bref il fait moche, il fait froid, je suis malade (merci l’angine…), ça fait 3 jours que je dors pas et tout le monde s’en fout que notre illustre et sérénissime altesse Nicolas 1er associe les journalistes à des pédophiles… Dans ce cas on voudrait être ou ? Bien loin d’ici… Et de préférence à l’opposée d’ici. Donc on ferme les yeux (enfin pas trop sinon vous aurez du mal à lire…), on fait un petit effort d’imagination et on part pour l’orient ! Terres des Levi’s Djins, des épices et du miel !
La Corne d’abondance
Il y a bien longtemps, à une époque ou l’idée même du téléphone portable pouvait vous conduire vers une mort assez lente, et dans un pays bien lointain, au milieu du désert se situait une petite oasis. Au fil des années ce point d’eau naturelle à acquis une place de toute première importance dans le commerce de son pays, et évidement a fini par en devenir la capitale. Comme tous les pays de contes orientaux il est dirigé par un calife juste mais malade. Et ce calife, a une fille. Une magnifique et resplendissante fille, ses yeux sont en amandes, son teint rayonne et sa voix, aussi douce que le miel; de plus son physique n’a d’égal que son savoir et la sagesse que lui a inculqué son père.
» – Ma foi, je serais bien fou, de marier ma fille au premier venu », se dit le calife, « Il faut que je lui trouve un mari digne de son rang ».
Pour cela il fait passer un message à travers tout son pays : « Ma fille est en age de se marier, et je suis près de ma succession. J’invite donc tous les princes de mon royaume à se présenter au palais, afin de présenter leur prétentions à la main de ma fille. Que les prétendants soient la pour la prochaine lune. »
Une fois que le message à traverser tous le pays, se sont des dizaines de princes qui accourent au palais. Du plus petit prince au roitelet le plus désireux du pouvoir, tous sont la pour présenter leurs vœux concernant la fille du calife. Paniqué devant une telle armada de prétendants, le calife est bien désemparé : tous semblent être la pour le royaume et la place de calife, aucun pour sa fille. En homme sage, il décide donc de proposer une épreuve à tous les prétendants :
« - Chers princes, de tous les biens que j’ai, ma fille et mon peuple sont de loin les deux plus précieux que j’ai. Je ne peux donc les laisser que à la personne qui auras prouver sa valeur. Et pour cela, je vous demande de me ramener la corne d’abondance ! Elle permettras de mettre à l’abri notre peuple de tout problèmes futurs ! »
Un murmure parcours l’assistance, en effet chacun sait que la corne est conservée par un Djinns, un être aux pouvoirs maléfiques, qui vis de coups-tordus, bassesses et autre méchancetés. Et après quelques instants d’hésitations l’assemblée se dissout d’elle-même. Qui lance un : « Le calife est fou ! Ma vie est bien plus importante que cette corne et cette princesse », qui d’autre : « Un objet légendaire cette corne ! » ou encore « Mais le peuple se débrouille très bien lui-même ! pas besoin d’un quelconque objet magique! ». Et au bout de quelques minutes, seul reste un prince. Le plus chétif et mal habillé d’entre tous. Il faut dire que ce dernier vient d’une province éloigné du califat, qui est loin d’être la plus prospère.
« - Pour mon calife, ma princesse et mon peuple, je ramènerais cette corne ! » lance d’une voix pleine d’assurance, le prince mal fagoté. Et d’un pas assuré et digne quitte la salle du trône.
Le calife bien que surpris devant cette réaction n’ose rien dire et laisse le jeune homme partir. Ce dernier, le prince Abu, sort du palais la tête haute, mais une fois arrivé dans sa tente s’effondre et commence à se lamenter :
« - Mais qu’est ce que j’ai dit ! La princesse est très belle, je pourrais tenir la place de calife ! Mais partir à l’aventure pour retrouver un objet légendaire et affronter un démon ! Je dois être fou ! »
« - Non mon garçon, tu es loin d’être fou ! Juste jeune et insouciant ! » lui répond sa nourrice qui l’accompagne toujours. « Une vieille légende raconte que le djinns qui possède la Corne d’abondance se trouve à la source de cette oasis. Néanmoins la légende ne raconte pas comment affronter et vaincre ce djinns… »
Et c’est le cœur en peine que le prince Abu se met en marche, pour trouver la source de l’oasis. Après un jour de marche au milieu du désert de sable il rencontre un chameau.
« - Et toi le voyageur ! As-tu de l’eau à offrir à un chameau ? » lui dit le chameau.
« - Un chameau qui parle ? Et voila encore un coup du soleil ! »
« - Non je suis bien réel et j’ai soif ! Donne moi de l’eau s’il te plait ! »
« - Eh bien ma foi, même si ma gourde est à moitié vide, je suis ravi de te laisser boire dedans ! »
Une fois l’animal rassasié d’eau, il regarde notre prince et lui dit : « - Voyageur ta générosité t’honore, mais je n’ai rien à t’offrir en échange à part ce petit caillou blanc. Prends le donc, il pourras toujours de servir. »
Le prince, bien trop poli pour répondre quoi que ce soit, accepte le présent, et le range soigneusement. Après avoir saluer son nouvel ami, il reprend son chemin.
Lors du 2ème jour de marche, le prince abu tombe nez à nez avec un fennec, qui d’une petite voix lui dit :
« - Et toi le voyageur ! As-tu de la viande à offrir à un fennec ? »
« - Un fennec qui parle ? Et voila encore un coup du soleil ! »
« - Non je suis bien réel et je n’ai rien manger depuis longtemps ! Donne moi de la viande s’il te plait ! »
« - Eh bien ma foi, même si mes rations sont à demi entamés, je serais ravi d’en partager un bout avec toi ! »
Et le prince, prend un morceau de viande de son paquetage, le découpe et le donne au rusé des sables. Le fennec une fois repu lui dit : »- Voyageur ta générosité t’honore, mais je n’ai rien à t’offrir en échange à part ce petit caillou blanc. Prends le donc, il pourras toujours de servir. »
Le prince interloqué devant ce deuxième caillou blanc, n’ose rien dire, accepte le présent et le range soigneusement. Après avoir saluer son nouvel ami, il reprend son chemin.
Après une longue 3ème journée de marche, le prince entend une minuscule voix :
« - Et toi le voyageur ! As-tu un bout de tissu à offrir à un scorpion ? »
« - Un scorpion qui parle ? Et voila encore un coup du soleil ! »
« - Non je suis bien réel et j’ai eu chaud toute la journée ! Donne moi un bout de ton manteau s’il te plait ! »
« - Eh bien ma foi, même si mon manteau n’est composé que de lambeau, je serais ravi d’en partager un bout avec toi ! »
Et c’est ainsi que « cric-crac » le prince déchire un petit bout de son manteau et le tend au scorpion. Ce dernier lui dit de sa toute petite voix : « - Voyageur ta générosité t’honore, mais je n’ai rien à t’offrir en échange à part ce petit caillou blanc. Prends le donc, il pourras toujours de servir. »
Le prince commençant a être habituer aux animaux qui parlent et aux petits cailloux blancs, accepte le cadeau et le range soigneusement. Après avoir saluer son nouvel ami, il reprend son chemin.
Et c’est au crépuscule du 4ème jour de marche que le prince Abu arrive enfin à la source de l’oasis, et donc au repaire du djinn maléfique ! Et dans un grand coup de sirocco une silhouette hostile apparait devant lui !
« - Eh bien voyageur, que cherches tu à une heure si tardive et dans ce lieu si reculé ? »
Pris d’une assurance à toute épreuve le courageux voyageur répond « - Le djinns maléfique et la corne d’abondance qu’il garde ! »
« - Eh bien tu tombes bien tu l’as en face de toi ! Et pour la corne d’abondance, on verras ce qu’on peut faire après une tasse de thé… »
Le prince, conscient que le Djinns manigançait quelque chose, est très méfiant et dit : « - Eh bien d’accord, mais tu me fais le plaisir de m’accueillir chez toi, laisse moi donc te préparer ton thé ! »
Et juste avant de servir le thé à son hôte, le prince glisse doucement les trois cailloux blancs dans la tasse de son hôte. Le djinns boit le thé d’un trait, et avant même de se rendre compte que les trois petits carré blanc ne sont pas du sucre, il se retrouve en train de suffoquer et d’étouffer ! Entre ses suffocation, il supplie le jeune prince « - S’il te plait sauve moi ! Et je te dirais ou est la corne d’abondance que tu recherches ! »
Le courageux prince, n’étant pas un tortionnaire aide le djinn, qui après quelques maugréations et rechignements, lui remet la corne d’abondance.
La fin de cette histoire est comme le début, cousu de fil blanc : Le prince rentra victorieux au palais, se maria avec la princesse et eurent beaucoup d’enfants. La corne d’abondance fit le bonheur des citoyens pendant plusieurs générations.
Pourquoi on en entend plus parle de la corne magique et de ce pays si prospère de nos jours ? Bonne question ! Mais c’est une tout autre histoire… Pour dimanche prochain sans doute…
FIN.
bref je m’y suis pris comme un manche pour pondre ça… Va falloir que je fasse ça sérieusement pour dimanche prochain ! Et peut-être plus court aussi…
Bisouille les gens et bonne semaine !